J’ai découvert que le voyage me permettait de tout relativiser et d’élargir mon horizon. Tout ce qui fait mon quotidien a moins d’importance. C’est une façon de lâcher prise et de bousculer ses habitudes !
Le hasard, les circonstances ont fait que j’ai commencé à voyager seule ou en petit groupe. C’est ce que je préfère. Cela permet d’être plus souple dans les visites, les excursions, les déambulations. Il me semble qu’on ressent mieux un pays de cette façon-là.
Quel que soit le pays, j’ai l’impression à un moment donné d’être chez moi parce que les choses me parlent. Je ramène toujours quelque chose de la nature, un caillou, un coquillage, un morceau de bois. C’est un lien, un pont entre ici et ailleurs.
L’attrait d’une nature démesurée à laquelle les habitants doivent se frotter. La diversité des sites naturels, les contrastes. Les fjords. La magie des volcans.
Il y en a tant et la liste n’est pas exhaustive. Le cratère en fusion du volcan Fagradal… que nous avons aperçu dès notre arrivée après une bonne grimpette ! la cascade de Dynjandi qui ressemble à un long voile blanc vaporeux. Etre éblouie comme par des joyaux par les fjords de l’est sous le soleil. Au contraire intérioriser les camaïeux de couleurs des fjords de l’ouest.
Avoir l’illusion d’être transportée sur une plage de sable blond du Pacifique sur la plage Raudisandur. Marcher à Krafla sur la lave chaude et dans la vapeur. Longer les falaises de Latrabjard et observer le macareux qui pose pour la photo.
J’ai plusieurs photos de Bolungarvik où nous nous sommes arrêtées en descendant du mont Bolafjall dans un épais brouillard. Peu à peu il a laissé la place au soleil dans la baie et sur le port où une fête se préparait. Des tracteurs avec remorques finissaient de décharger la cargaison de cabillauds d’un bateau de pêche. Il y avait une lumière magnifique entre brume et soleil. C’est un beau souvenir.
Traverser sous le vent le désert de Modrudalur Jokulsarlon et sa plage de diamants le rift à thingvellir et ses fissures aux fonds insondables ! imagination … tout était découverte !
Si tous les canards avaient réellement été ce pour quoi je les ai pris : des phoques sortant la tête de l’eau, ce serait d’immenses colonies qui peupleraient les côtes d’Islande !
Et j’ose avouer qu’il m’est même arrivé de prendre un rocher affleurant pour le dos d’une baleine ! Au loin bien sûr !
Sara Islande Norvège, c’est une agence qui tient compte des souhaits des voyageurs, accessible, professionnelle, réactive. Ce voyage avait été programmé d’abord pour septembre 2020 et reporté à cause de la pandémie. Coralie et Guillaume ont pu et su s’adapter aux circonstances. Cela s’est fait en toute confiance.
Je pense aussi qu’ils donnent l’impression à chaque voyageur/euse de n’être là que pour lui ou elle. C’est ce que j’ai ressenti. Il y a eu une proximité authentique avec nous. Ils savent aussi transmettre leur enthousiasme pour ce pays. Merci à eux.
Dépaysement !